Jean-François Kacou a annoncé sa candidature à la mairie de Montréal à la tête du tout nouveau parti Futur Montréal, fondé par Joel DeBellefeuille et Matthew Kerr.
Figure connue dans le monde municipal, Kacou s’était illustré en 2019 en devenant le premier Neoquébécois nommé directeur général d’une ville au Québec, à Percé en Gaspésie. Quatre ans plus tard, il est revenu dans la métropole où il a été nommé directeur général d’Ensemble Montréal, la formation désormais dirigée par l’ex-ministre fédérale du Tourisme, Soraya Martinez Ferrada, également candidate à la mairie.
La candidature de Jean-François Kacou marque une nouvelle étape dans la représentativité politique à Montréal. Contrairement à ce qui a été rapporté par La Presse le 20 août dernier, il n’est pas le deuxième « candidat afro-canadien » à briguer la mairie, mais le quatrième. Avant lui, Kofi Sonokpon (indépendant, 2013), Fabrice Ntompa Ilunga (indépendant, 2017) et Balarama Holness (Mouvement Montréal, 2021) avaient déjà tenté leur chance.
Un positionnement centriste et progressiste
Le parti Futur Montréal se définit comme une formation centriste et progressiste, axée sur la construction d’une ville « plus forte, plus juste et plus équitable ». Ses fondateurs, Joel DeBellefeuille et Matthew Kerr, mettent de l’avant une approche basée sur l’engagement communautaire et le pragmatisme.
Dans son programme, le parti identifie quatre priorités : le logement, la croissance économique, la sécurité publique et le développement urbain durable. « Montréal doit devenir une ville où l’innovation, l’inclusion et les opportunités se rejoignent pour bâtir un avenir meilleur », affirme le nouveau chef.
(c) Institut Neoquébec (Août 2025)
